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La menuiserie / Rodez 2008 / La geste d'un botaniste

La geste d'un botaniste / Les Photofolies / octobre / novembre / 2008

photographies, tirage papier hannemulhe 208 gr, terre crue, encre de chine

 

Noir et blanc. Comme la geste d'un botaniste.  Prélever un échantillon au seuil du regard, ancrer la mémoire d'une forme.

Entre microcosme et macrocosme, faux-semblant et trompe œil. Calligraphique et chorégraphique.

Entre dessin et écriture, à l'échelle du lieu, des pas, du regard.

Juste de l'ordre d'un temps suspendu, entre parenthèse. D'une chorégraphie silencieuse, à pas chassés, muets. 

Le temps d'une résidence, effectuée aux Établissements Latour-Marliac, durant l'hiver 2005/2006, sur trois saisons: Automne, Hiver, Printemps.

Avec cette envie-là de révéler la face cachée d'un jardin au seuil de la dormance.

Entre vertige et vestige.

Lorsqu'il ferme ses portes aux visiteurs et entreprend sa métamorphose. Lorsque les bassins se font miroirs d'encre, eaux noires, profondes, et que le vent, le froid et le gel figent les feuilles et les graines de lotus en une étrange partition.

 

18 décembre 2005: En feuilletant "les mystères de l'alphabet" de Marc- Alain Ouaknin, je découvre que la lettre H, huitième lettre de l'alphabet trouve son origine dans la huitième lettre de l'alphabet protosinaïtique, le hèt. Pour des raisons que nous ignorons encore, le H protosinaïtique aurait la forme d'une fleur de lotus.

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