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PRESSE

Violaine Laveaux a l'art contemporain pour horizon

 

Publié le 13/03/2015 / La dépêche du Midi

Portrait d'artiste

 

L'artiste Violaine Laveaux expose «Le loup et les mains d'argile» à Saragosse.

C'est en Espagne que Violaine Laveaux expose actuellement. Ici avec l'artiste espagnol / Santiago Arranz

Portrait.

 

L'art est son chemin. Un chemin de vie autant qu'un parcours créatif contemporain. Violaine Laveaux trace sa route. Et, c'est en Espagne, à Saragosse, que l'artiste figeacoise fait escale avec son exposition «Le loup et les mains d'argile», jusqu'au 12 avril.

Fille de marin, les livres et les contes ont comblé les absences de son père. L'imagination de l'enfance a nourri sa créativité. «C'est dans le dessin, très jeune, que j'ai trouvé mon moyen d'expression, mon écriture», sourit-elle. Maîtrise d'art classique, diplôme des Beaux-Arts de Bordeaux, elle assouvit à l'académie des Beaux-Arts de Venise, quatre années artistiques. Puis, un DEA de sémiologie de l'art en poche, elle rejoint l'école des arts décoratifs à Paris. Jour et nuit, passionnée, elle travaille. À Montreuil, d'abord, dans son atelier, sur «ces portions de corps». «Mais la place manquait sur le papier, j'avais besoin d'échapper au cadre», poursuit Violaine Laveaux. Pour s'affranchir de cette frontière, elle prend l'espace pour horizon : déborde sur les murs, prend de la hauteur, se lance dans le mouvement. Son art déambule. Puis, elle s'affranchit du trait, en utilisant la branche, pour créer une construction entre dessin et sculpture. Le végétal prend sa place dans ses installations. L'artiste mûrit.

 

Au gré d'une invitation, au hasard d'une rencontre, elle s'établit à Figeac. Loin de la mer, elle scrute le ciel, tel les marins sur l'océan, en quête de repères. Elle y trouve une nouvelle pièce à ajouter à son puzzle : les figures de constellations. Ce sera le Centaure pour le musée du Cayla. «Je me suis concentrée sur les constellations liées aux contes et à la mythologie. Et les figures animales les plus ambivalentes : l'ours, le corbeau (pour le musée du château d'Annecy) et le loup. J'ai de quoi explorer pour un temps très vaste».

D'une installation à l'autre, elle recrée à chaque fois un parcours visuel, dans le lieu qu'elle occupe, donnant à voir ou à découvrir… Car Violaine Laveaux aime aussi composer la scénographie, celle de ses créations autant que celle des collections de musées pour lesquels elle collabore. On la retrouvera d'ailleurs prochainement à L'Annexe, pour l'exposition d'été du musée Champollion.

 

Durant ce mois de mars, elle expose aussi à Toulouse, à la bibliothèque universitaire Jean-Jaurès, photos et sculptures détournant les objets du quotidien pour «Les souliers rouges», dans le cadre de «Femmes plurielles», une exposition sur la violence faite aux femmes.

 

Lae. B.

 

 

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